ILS DANSENT SANS SAVOIR QU’ILS SONT MORTS

C’est l’histoire d’un petit garçon qui observe son papa sur le point de tuer une poule.

Une hache à la main, le père coupe la tête de la pauvre bête sous les yeux ébahis de son fils.

La poule n’a plus de tête mais elle se met à courir et à danser dans tous les sens. Le petit garçon alors s’écrie :

« Papa, Papa, regarde, la poule est morte mais elle ne le sait même pas ! »

Dans les églises que mon épouse et moi visitons, en France ou ailleurs, je me demande souvent combien dans l’auditoire dansent, chantent, lèvent les mains, sans savoir qu’ils sont morts. Tant que nous ne connaissons pas Christ nous sommes  « morts par nos offenses et par nos péchés » (Ephésiens 2 v 1)

J’observe une double tragédie dans l’Église : le grand nombre de ceux qui pensent être sauvés et qui sont pourtant morts et le grand nombre de responsables qui ne se sont jamais souciés de le leur dire.

Je prêchais récemment dans une église. Vers la fin du message, j’ai invité ceux qui n’avaient jamais donné leur vie à Jésus de le faire. A ce moment-là, un homme, assis au milieu de l’assistance , le visage très austère, dit tout haut : «Ici, tout le monde est converti ! ».

Ils sont malheureusement nombreux dans les églises à penser comme lui.

La réalité est pourtant bien celle-ci : Au sein de nos églises, de nos célébrations et de nos rassemblements de jeunes, elles sont nombreuses les « poules qui courent sans tête ».

Récemment, à la terrasse d’un Kebab à la frontière suisse, nous étions trois à prier avec Philippe. Il fréquente depuis des années une église évangélique, a lu la Bible mais n’avait encore jamais saisi la grâce de Dieu. A 23h, alors que le grand écran de télévision diffusait la victoire d’un match de foot, un homme de 60 ans se repentait de ses péchés et recevait Christ comme son Sauveur personnel.

Philippe faisait partie de ceux qui étaient morts et qui ne le savaient pas.

Timothée et Yukki Paton

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