Ce matin en prenant le petit-déjeuner avec Yukki , mon futur beau-père s’est mis à chanter le célèbre « Amazing Grace » dans sa langue natale, le teochew .
Le père de Yukki est né il y a 77 ans à Phnom Penh au Cambodge, dans une famille chinoise. Il parle le teochew, le mandarin et le cantonais (sans compter le français, l’anglais et encore un peu le khmer de son enfance passé au Cambodge).
Puis il a enchaîné avec d’autres chants en chinois qui sont parmi mes préférés : « En mon cœur j’ai choisi de suivre Jésus » ou « Quel ami fidèle et tendre« …
Nous avons ensuite parlé de comment ces cantiques chantés dans une église donnent à la fois de l’espoir à ceux qui souffrent mais aussi comment ils ouvrent les cœurs des auditeurs à la prédication.
Certains chants (pas tous!) ont justement cette grâce particulière de préparer les cœurs au message. Combien de fois ma tâche de prédicateur a été facilitée par ce qui vient d’être chanté avant que je prenne la parole.
Timothée Paton –
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