Dimanche dernier c’est par WhatsApp que j’ai apporté de ma chambre à Tourcoing un message en khmer à mes amis cambodgiens à Phnom Penh.
C’est l’histoire tirée de Marc, au chapitre 5, que j’ai partagé à la quinzaine de frères et sœurs réunis à 11 000 kms dans la maison de Sophun et Reaksmey (eux aussi bloqués chez eux).
Cette femme, dont relate l’Evangile souffrait depuis 12 ans d’hémorragies. Elle ne pouvait pas toucher qui que se soit. (Un peu comme pour nous tous en cette période d’épidémie).
Alors que la loi juive ne lui permettait pas d’entrer en contact avec d’autres, (était-elle la plupart du temps confinée chez elle ?) cette pauvre femme qui n’avait trouvé aucune guérison chez les médecins, décide de braver l’interdiction. Le verset 27 nous dit : » Elle vint dans la foule par derrière et toucha le vêtement de Jésus’.
En cette période de crise sanitaire, s’il est fortement déconseillé de toucher qui que ce soit, Dieu soit béni, nous pouvons par la foi toucher Jésus.
C’est le seul que nous pouvons toucher sans crainte.
A la fin de ma prédication, Sophun m’apprend qu’une jeune femme, Srey Roth, âgée de 30 ans est allongée, en grande souffrance avec risque de perte de sang.
Avec mes parents, nous avons, malgré la distance pu la voir à l’écran et prié pour cette sœur en Christ malade, qui d’ailleurs est enceinte depuis 4 mois.
Merci de remettre à Dieu ma famille cambodgienne tout là-bas à l’autre bout du monde…
Timothée Paton – L’Info de la Semaine – Le 23 mars 2020
Mes nouvelles sont publiées sur www.timotheepaton.com